🇰🇪 KENYA – voyage réalisé en septembre 2021
Je poursuis ma découverte de la côte kenyane et de ses richesses en m’envolant pour l’île de Lamu. À quelques encablures du rivage, Lamu est l’un des hauts lieux de la culture swahilie que l’on retrouve partout au détour des ruelles de la vieille ville. De plus, l’île est un véritable havre de tranquillité sans être pour autant le cliché de la destination paradisiaque : la vie s’y écoule paisiblement, les voitures sont inexistantes et, difficulté d’accès oblige, le tourisme de masse est un concept encore inconnu.
DANS CET ARTICLE
LA VIEILLE VILLE DE LAMU
C’est le long du rivage, bordé de plusieurs bâtiments anciens et évocateurs, que je commence ma découverte de Lamu.
Non loin du port, je me rends ensuite au Lamu Museum, dans une vieille maison traditionnelle, qui présente l’histoire de cette île, qui était autrefois un port majeur pour le commerce sur l’océan Indien.
Les ruelles dans lesquelles je m’enfonce mènent toutes ou presque à la place principale. Les anciens semblent y passer la journée à palabrer, assis à l’ombre d’arbres centenaires ; desquels sortent des chauves-souris le soir venu (phobiques s’abstenir !).
Je n’ai par contre pas pu visiter le fort en lui-même pendant mon séjour à Lamu, car celui-ci était fermé en raison des préparatifs d’un mariage à l’intérieur. Sympa comme cadre !
Je poursuis ensuite ma découverte des ruelles de la ville. Pas très étendu donc aucun risque de se perdre. Vu qu’il n’y a pas de voitures, c’est les ânes qui assurent le travail de livraison des commerces et d’évacuation des déchets. L’ambiance pourrait rappeler par moment celle d’une médina maghrébine.
Si il y a bien un élément qui me marque en me baladant dans les ruelles de la villes, c’est bien les portes des habitations. Aux côtés des portes banales en métal, on trouve aussi des portes préservées en bois finement sculpté, aux décors de végétaux et de calligraphie arabe. Très joli !
LE VILLAGE DE SHELA
Je pars ensuite visiter le village de Shela, situé au sud de la ville principale et facilement accessible en moins d’une heure de marche le long rivage. L’occasion de me tremper un peu les pieds au passage dans les eaux chaudes de l’océan Indien.
L’ambiance du village est ici un peu différente : plusieurs complexes touristiques s’y sont installés mais le village en lui-même garde le même rythme de vie détendu que dans l’ensemble de l’archipel.
Je repars vers Lamu en fin d’après-midi, c’est déjà la fin de mon séjour sur cette île envoutante et hors du temps.
CÔTÉ PRATIQUE
Arriver à Lamu
L’ensemble de la côte kenyane au nord de Malindi est officiellement déconseillée aux voyageurs par le ministère des Affaires étrangères. Effectivement la situation sécuritaire dans cette partie du Kenya n’est pas bonne, en raison notamment de la proximité avec la Somalie.
Lamu n’échappe pas à ce classement en rouge mais aucun incident sécuritaire n’a été recensé sur l’île récemment, encore moins visant les touristes. Se déplacer par voie terrestre jusqu’à l’île est en revanche une très mauvaise idée.
C’est donc par avion qu’on peut se rendre à Lamu en toute sécurité. Le minuscule aéroport situé sur l’île de Manda, juste en face, accueille des vols depuis/vers Nairobi, Malindi et Mombasa, notamment avec la compagnie Safarilink. Ensuite, la traversée de cinq minutes en bateau jusqu’à Lamu coûte 100 Ksh (moins d’un euro), la plupart des hôtels envoient gratuitement un guide à l’aéroport pour conduire les voyageurs jusqu’à eux sans se perdre dans les ruelles.
Où dormir ?
Je ne peux que chaudement recommander JamboHouse. Au cœur de la vieille ville, tenue par un baroudeur allemand, c’est le point de chute idéal et préféré des voyageurs à petit budget ici.
Ces quelques jours sur la côte m’auront bien ressourcé après la poussière des safaris. Une facette différente et très agréable du Kenya, un patrimoine culturel et historique fascinant à découvrir et une ambiance bien différente. Mais il est temps pour moi de retourner dans les terres et de découvrir le clou de ce voyage : la réserve du Masai Mara.
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