

De Rabat, je pars passer une journée à Casablanca. Une très brève escapade pour survoler la capitale économique du Maroc. Casablanca, Casa pour les habitués ou Dar el-Beïda en arabe, n’est en effet pas connue pour ses sites touristiques. À une exception majeure près : l’immense mosquée Hassan II, un des symbole du pays.
DANS CET ARTICLE
LE CENTRE DE CASABLANCA
Au premier coup d’oeil en sortant du train, je ne suis pas vraiment séduit par Casablanca. Mis à part quelques bâtiments officiels plutôt jolis, le reste du centre ville est plutôt terne.

Quant à sa médina, j’ai fait l’impasse dessus. Après dix jours au Maroc, je commence à avoir atteint ma dose de médinas… et celle-ci n’est apparemment pas la plus intéressante de toutes manières.

LA MOSQUÉE HASSAN II
مسجد الحسن الثاني
La principale raison de ma visite de Casablanca, c’est évidemment la mosquée Hassan II. Symbole du Maroc moderne, elle domine la ville depuis son inauguration en 1993.

Visiter la mosquée
La mosquée Hassan II est la seule du royaume ouverte à la visite pour les non-musulmans. Cette visite s’effectue obligatoirement guidée. Généralement les visites partent toutes les heures de l’esplanade en face, pas besoin de réserver à l’avance. Pour les non-Marocains, le prix est de 140 Dh.

En fin d’après-midi, je me joins donc à un groupe pour participer à une visite. Elle a lieu en français mais elles sont aussi régulièrement proposées en arabe, anglais ou espagnol.

Notre guide nous conduit d’abord dans l’immense salle de prières. Par contraste avec son extérieur éclatant et relativement sobre, l’intérieur est beaucoup plus sombre mais richement décoré.

Cette immense salle de prière, qui s’étend sur près de 2 hectares, peut accueillir près de 20 000 fidèles. Elle est principalement utilisé pour les fêtes religieuses et les grandes occasions.

Après un bon moment à déambuler dans cette immensité, on se dirige vers les salles d’ablutions, situées au sous-sol. Là encore,

On termine la visite dans la cour, totalement écrasée par l’immense minaret. Culminant à 210 mètres, il a longtemps été le plus haut du monde. Ce record a récemment été battue par le minaret de la nouvelle grande mosquée d’Alger.




Balade le long de la corniche

En sortant de la mosquée, je pars me balader le long de la baie. C’est sûrement la meilleure promenade pour profiter de la vue sur le monument. On réalise à quel point l’immense minaret domine le reste de la ville.

La balade est très agréable en cette fin de journée. Les Casaouis sortent, viennent profiter de la vue et de l’air marin.


SUR LES TRACES DES JUIFS DU MAROC
Casablanca est aussi l’occasion de poursuivre ma découverte des communautés juives du Maroc, un des fils rouges de mon voyage. Elle abrite aujourd’hui la plus grande communauté juive active de l’ensemble du monde arabe.

Dans les faubourgs de la ville, on peut aussi visiter le Musée du judaïsme marocain. Sa collection rassemble des objets religieux et quotidiens des quatre coins du Maroc. Visite rapide mais incontournable si le sujet vous intéresse.



La journée touche à sa fin, je reprends le train pour Rabat. Même si je n’ai pas eu de coup de cœur pour Casablanca, je suis content d’avoir visiter la ville. Sûrement qu’y passer plus de temps m’aurait permis de davantage l’apprécier.
CÔTÉ PRATIQUE
🚌 Rejoindre Casablanca
Depuis Rabat, il est très facile de rejoindre Casablanca en train. Compter environ 1h – 1h30 entre les gares de Rabat-Ville et Casa-Port, la plus proche du centre.
🚏 Se déplacer dans Casablanca
De Casa-Port, on est en plein centre et on peut facilement rejoindre à pieds la médina ou la Grande mosquée. Pour les quartiers plus éloignés (comme Maârif), le tram est l’option la plus pratique.
🛏️ Où dormir ?
N’ayant trouvé aucune option correcte et abordable à Casablanca, j’ai préféré rester dormir à Rabat et venir simplement à la journée.
Mon voyage au Maroc touche à sa fin. Le lendemain, je regagne Marrakech, pour une rapide halte avant de regagner la France.




Laisser un commentaire