
🇰🇪 KENYA – voyage réalisé en août 2021

En arrivant de Naivasha, je poursuis mon voyage au Kenya par un safari au parc national d’Amboseli. Situé entre Nairobi et la côte, adossé à la frontière tanzanienne, il offre une faune abondante et un paysage radicalement différent des autres parcs que j’ai visité jusqu’ici au Kenya. Fini les terres arides du nord ou les lacs de la vallée du Rift, le paysage est assez plat, moins desséché mais surtout dominé par le majestueux mont Kilimandjaro.
Avec ses 5 895 mètres d’altitude et ses neiges éternelles dont la disparition est l’un des symboles du changement climatique, la plus haute montagne d’Afrique, située du côté tanzanien de la frontière, est à la hauteur du mythe qui l’entoure. Du moins quand les nuages qui coiffent son sommet se dissipent.
DANS CET ARTICLE
DANS LA BROUSSE À KIMANA
Après quelques heures de trajet en matatu et un changement à Nairobi, j’arrive au village de Kimana. C’est dans un lodge basique à la sortie du village que je vais rester deux nuits avant et après ma journée de safari dans le parc.

En arrivant dans l’après-midi, une épaisse masse de nuages masque le sommet. Ce n’est qu’en fin d’après-midi que le ciel finit par se dégager et que le Kilimandjaro se révèle.

Je quitte ma chambre pour aller me balader dans les champs qui entourent l’hôtel. Un moment hors du temps dans l’ombre du géant.
SUR LES PISTES D’AMBOSELI
Autant ne pas perdre les bonnes habitudes : le lendemain c’est un nouveau réveil aux aurores qui m’attend pour entamer la journée dans le parc. Aujourd’hui mon guide s’appelle Wilson. Dès les premiers kilomètres de piste, avant même d’avoir passé la porte d’entrée, les premières girafes se montrent. Avec évidemment toujours le Kili en toile de fond.


Dès la porte du parc passée, la faune est abondante : cobes à croissants, zèbres des plaines et gnous bleus, que je n’avais pas encore aperçus depuis le début de mon voyage paissent tranquillement.


On approche ensuite une harde d’éléphants. Comme à Samburu, ils se laissent approcher de très près sans manifester le moindre signe de crainte ou d’attention envers notre Jeep.

On passe ensuite au bord d’un lac, peuplé de flamants roses et dans lequel se reflète majestueusement le sommet du Kilimandjaro.



On se dirige ensuite vers un secteur du parc aux paysages bien différents, où les acacias cèdent la place à des bosquets de palmiers.

Plus la matinée avance et les animaux, moins la lumière est bonne et plus en plus difficiles à apercevoir. En surplomb du lac, une petite colline permet de descendre de la voiture en toute sécurité pour prendre un peu de hauteur sur la savane.

Juste avant la pause déjeuner dans un lodge au sein du parc, on croise une hyène solitaire. Encore un animal que je n’avais pas eu la chance d’observer!

C’est l’heure de repartir. En début d’après-midi, le vent se lève. Dans la langue massaï, le nom d’Amboseli désigne un lieu à la fois sec, salé, poussiéreux et venteux. Un nom largement mérité quand on voit cette tempête de poussière.

C’est déjà la fin de cette journée de safari à Amboseli, un parc qui m’a beaucoup plus pour sa faune variée et abondante et ses paysages. Seul « déception » : toujours pas de lions en vue pour moi, je joue encore de malchance.
CÔTÉ PRATIQUE
Rejoindre le parc d’Amboseli
Amboseli est relativement facile d’accès, même pour les voyageurs qui se déplacent en transports publics. Le village de Kimana se trouve à 30 minutes de piste du parc, c’est là où on trouve les hébergements bon marché.
Deux options existent pour le rejoindre. Normalement, les matatus directs depuis Nairobi sont relativement fréquents. Sinon, on peut tout d’abord rejoindre Emali, sur la route principale qui conduit à Mombasa donc desservie très souvent, puis prendre un deuxième matatu vers Kimana. Amboseli s’intercale donc très facilement dans un sens ou dans l’autre dans un itinéraire entre Nairobi et la côte.
À noter qu’on peut aussi rejoindre Emali en empruntant la nouvelle ligne de train SGR depuis Nairobi ou Mombasa. Mieux vaut réserver quelques jours à l’avance au moins, les trains se remplissent assez vite. Les réservations peuvent se faire sur le site officiel.
Où dormir ?
À Kimana j’ai séjourné au Amboseli Eco Camp, un des quelques hébergement petit budget de la région. Propre et basique. Seul bémol : la porte principale du parc est encore à 30 minutes de piste.
Fini d’enchaîner les parcs et les safaris, c’est maintenant vers la côte kenyane que je me dirige, pour quelques jours de repos et de découvertes culturelles.




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